Bâtiments remarquables, hameaux et petit patrimoine jalonnent le territoire de la commune. Deux monuments sont inscrits au patrimoine historique à Marcillac-Vallon : la chapelle de Notre-Dame de Foncourrieu et le manoir de Curlande.

Monuments inscrits au patrimoine historique

CHAPELLE NOTRE-DAME DE FONCOURRIEU

Cette chapelle de style roman, élevée près d’une fontaine a été construite vers 1338. La légende rapporte qu’unenoble dame se promenait près de la fontaine quand elle fut attaquée par un serpent monstrueux ; la Sainte Vierge appelée au secours terrassa le serpent ; en remerciement la noble dame fit ériger un oratoire.

La proximité avec la fontaine donna son nom au lieu, « fons currens » qui signifie fontaine courante devenu par la suite, Notre Dame de Foncourrieu.
Au XVIIe siècle, la chapelle est agrandie et entièrement décorée, probablement par un moine de Conques. 

Ancienne léproserie qui dépendait du prieuré de Conques, elle est devenue un centre de pèlerinage de la Vierge.

On y trouve à l’intérieur de nombreux ex-voto parmi lesquels un grand tableau peint à la fin du XVII° siècle par Joseph Pougeol, peintre natif de Chaudes-Aigues, représentant la Vision de St Bruno, fondateur de l’Ordre des Chartreux. Ce tableau, aujourd’hui restauré, appartenait aux Chartreux de Rodez qui possédaient un Domaine de vignes dans la vallée de Grand-Combe. Il a été offert à la chapelle de Foncourrieu après la Grande Guerre.

Le plafond du chœur est orné de peintures du XVI ° et d’extraits des textes de St Bernard. La voute lambrissée de la nef a été décorée en 1703 de 80 caissons peints représentant des scènes bibliques, des stances à la Vierges ou des personnages religieux de l’époque. Le style est naïf et populaire mais les couleurs ont conservé toute leur fraicheur.

Important lieu de pèlerinage jusqu’au milieu du XX° siècle, la chapelle de Foncourrieu est aujourd’hui encore le site de la célébration de la » St Bourrou », grande fète des vignerons, au cours de laquelle, chaque Lundi de Pentecôte, on procède à la bénédiction des bourgeons de la vigne pour demander à la Vierge une belle récolte.

Le bâtiment fait actuellement l’objet d’une campagne de mise hors d’eau et de consolidations de maçonneries.

Manoir de Curlande

Manoir de Curlande

Ancienne maison de vigne servant de séjour pendant la belle saison aux familles de la bonne société de Rodez. Demeure de la fin du 15e siècle et du début du 16e siècle, remarquable par sa typologie organisée autour de l’escalier à vis de l’entrée. L’aile ouest a été assez remaniée.
Curlande est dans sa simplicité un petit chef-d’œuvre dont les proportions et les détails font de l’ensemble un site remarquable.
Ce site est une propriété privée.

Les autres bâtiments remarquables de Marcillac-Vallon

l'église Saint-Martial

Bâtie à la fin du XIVe siècle, elle est dédiée à Saint-Martial qui a engagé l’évangélisation dans la région vers l’an 60. Elle a été consacrée au XVIe siècle par François d’Estaing, évêque de Rodez. Sa nef monumentale (35X11m) est agrandie par huit chapelles, surmontées d’une tribune reposant sur trois arcades. Une flèche en pierre de taille surmonte le clocher octogonal, dit « toulousain ». La Révolution avait confisqué les cloches du carillon pour en faire des canons. Les trois nouvelles, datent de 1851.

Sous le porche sud, un bas-relief sculpté symbolise le Moyen-Age : le lion d’Armagnac terrassé par les lys de France, la victoire de Louis XI sur le dernier grand seigneur féodal.

L’orgue de l’église Saint-Martial a fait l’objet d’une restauration complète en 2012 par l’entreprise d’Olivier Chevron en lien avec les établissements Bernard Cattiaux. L’Association des Amis des Orgues du Vallon programme régulièrement des concerts sur cet instrument.

Eglise Saint-Martial à Marcillac
Chapelle des pénitents

LA CHAPELLE DES PÉNITENTS

Début 1600, la confrérie des Pénitents Blancs s’établit à Marcillac. La chapelle date de 1666 et a la particularité d’avoir été accolée à la « lanterne des morts » qui lui sert de clocher et qui a été abattue pendant la Révolution. Cette lanterne des morts, construire suite aux épidémies de peste, était située dans l’ancien cimetière. Elle éclairait dès qu’un décès était signalé et n’était éteinte que lors de la mise en terre du défunt. Aujourd’hui cette chapelle est le point de départ de la procession de la Saint-Bourrou.

Le pont rouge

Le viaduc, dit « le Pont Rouge » est le dernier témoin de l’ère industrielle sidérurgique du XIXe siècle. Il permettait d’alimenter en minerai de fer du gisement voisin de Mondalazac, le premier prototype de haut fourneau construit en France, à Firmi. La ligne de chemin de fer ne fut plus utilisée à partir de 1921. Depuis 1992, le Pont Rouge appartient à la commune de Marcillac qui le fit restaurer.

Pont rouge
Chapelle Saint-Pierre de Nacelle

Chapelle St Pierre de Nacelle

St Pierre de Nacelle (Nova-Cela : une cela est un petit établissement religieux), est une petite église au-dessus de Marcillac. Elle est citée dès le début du XI siècle. C’est un ancien prieuré, rattaché à la Paroisse de Marcillac en 1448. Paroisse primitive, elle est définitivement abandonnée au XV° au profit de l’église de Marcillac.

L’édifice a été détruit par un incendie et a été rebâti au XIX° siècle.

L’association pour la chapelle Saint-Pierre-de-Nacelle s’active pour mieux faire connaître cet édifice.

Les hameaux

Pays rural par excellence la commune de Marcillac est composée de nombreux hameaux et lieux-dits qui se répartissent autour du bourg historique. Chacun de ces lieux de vie se sont construits au fil de l’histoire. On y trouve nombre de bâtisses, de manoirs, moulins et autres maisons de vigne qui appartenaient aux grandes familles ruthénoises.

La commune de Marcillac est aussi bien pourvue en petit patrimoine : 26 croix de carrefours ont été repérées. De même, le bâti en pierre sèche participe à l’identité de ce territoire, que ce soit des cazelles (abris), des communaux (limites de parcelles) ou des murets (constructions agricoles).

BOUGAUNES

Cet endroit n’a pas changé de nom et à peine d’orthographe depuis 1000 ans. Pendant un siècle on n’a plus parlé de Bougaunes, mais de la gare de Marcillac, établie sur ce site. Depuis la fermeture de l’arrêt ferroviaire le lieu a repris son appellation.

Le village est situé sur les coteaux qui dominent Cougousse, au point de jonction des communes de Marcillac, Valady et Salles la Source.

L’étymologie de ce nom peut donner lieu à plusieurs versions :

« Bou » en occitan veut dire « bon » et « gau » signifie joie et bonheur, c’est peut-être le lieu du bonheur. 
Une autre version lui attribue la signification « les bonnes hauteurs » par opposition au hameau qui lui fait face sur l’autre versant ; Malvies (mauvaise voie) ; Les rivalités entre villages à l’époque étant vives !

Bougaune

Le premier acte concernant Bougaunes date de janvier 923 et relate un don du Comte Bernard qui donne une vigne pour assurer le salut de son âme.
Au XIIe siècle le lieu est cédé à l’abbaye de Bonnecombe qui y fit de nombreux travaux. A la révolution, le domaine est vendu à Georges Richard médecin à Rodez et premier bibliothécaire de cette ville.
En 1843 le vignoble fut démembré et réparti entre différents propriétaires. Le XIXe siècle est marqué par la construction du chemin de fer et de la gare.
Aujourd’hui le hameau garde le souvenir de son passé au travers de ses belles bâtisses, ses caves, son musée privé et de jeunes couples viennent s’y installer pour profiter de la quiétude du lieu.

Source : d’après un texte de Gilbert Mestre Vigneron à Bougaunes, avec le concours de Louisette Lacombe

Malvies

MALVIES/BAULES

Ces petits hameaux sont situés au Sud-est et 200 mètres au-dessus de Marcillac, sur la route de Saint Austremoine, à la limite du territoire de Causse Comtal de la commune de Salles à Source.

Cette situation leur doit d’être appréciés pour leur tranquillité rurale.
Leur passé est riche de vestiges architecturaux On y découvre de beaux exemples de bâtiments en pierre de calcaire dont les toits en lauze de schiste ont su résister à l’usure du temps ; château, manoir, maisons de caractères encore conservées. Mais aussi de nombreux petits patrimoines ; fours à pain, pigeonniers, chapelles…

On peut encore apercevoir la tour de guet rectangulaire, survivance du château de Malviès, bâti au XVème siècle, qui appartenait à François de Tullier, Seigneur de Lax. Son conflit avec les Consuls de Rodez amena la destruction de l’édifice.
Sur cette bordure escarpée, les domaines comtaux et les grandes familles ruthénoises ne s’y étaient pas trompés ; ils y étaient venus cultiver la vigne dès le moyen-âge et en faisaient leurs résidences d’été.

Nombreux sont les habitants qui aujourd’hui, ont à cœur de restaurer ces belles bâtisses avec le soutien associatif de la Fondation du patrimoine et du conseil départemental.

BRAMARIGUE

Hameau dominant le Vallon, domaine du chanoine-chantre de la cathédrale de Rodez qui l’agrandit en 1617 par l’achat des droits de Jean de La Coste.

Village d’origine de la famille des Bramarigues, architectes – maçons de Rodez au XVII ° siècle.

Bramarigue
Alzerne

ADY–ALZERNE

Ady : nom de la rivière affluent du Crénau. Elle traverse la vallée de Bruejouls , Clairvaux, Valady et sa fréquente couleur rouge sang provient de la terre de rougier de ces régions arrachée à ses rives lors des fortes pluies.

Lieux dits dont le nom dérive d’une racine pré-celtique : AT ou AUZA signifiant eau.

LA VERGNE (LA VERNHE)

Domaine de Vigne dans la vallée de Cruou. Maison d’Antoine de Blandinel, sieur de La Roquette de Rodez, reconstruite en 1622 par Jean Bramarigues, maçon de Rodez, puis demeure des Montseignat.

Chapelle domestique de Mr de Brussac en 1741.

Lavernhe