Dès le IXe siècle, la destinée du vignoble de Marcillac fût liée aux personnages qui ont marqué l'histoire de la région. Moines de Conques, notables de Rodez, Comtes du Rouergue… en ont fait son succès. Le vignoble de Marcillac est aussi empreint de l'ouvrage des hommes, des « journaliers » d'autrefois, qui ont dompté cette terre rude, aménageant à flanc de coteaux des murets en pierre sèche, afin de cultiver la vigne. Le vignoble s'est d'abord développé sous les auspices de l'abbaye de Conques. Les deux caves les plus anciennes encore existantes à Marcillac datent du XVIIIe siècle. En 1852, avec 2.398 hectares cultivés, le vignoble de Marcillac était à son apogée. Il alimentait principalement la ville de Rodez puis dès le milieu du XIXe siècle, avec la crise du phylloxéra, les ruthénois n'en voulurent plus. Le bassin minier de Decazeville représenta alors un important débouché pour le vin. Cependant, les attaques de parasites sur la vigne, les grandes guerres, la fermeture des mines de Decazeville, les aléas climatiques… vont enclencher son déclin. A partir de 1960, une poignée d'hommes décident de le ressusciter. |

|